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La Roumanie n’était pour moi qu’un petit pays à traverser, en longeant le Danube. Mais après avoir discuté avec des Roumains rencontrés sur la route, j’ai décidé d’y passer plus de temps et de non pas y longer le fleuve, mais de m’aventurer au Nord, dans la Transylvanie… Et je n’ai pas été déçu ! Le pays a un charme fou où une nature verdoyante coiffée de pics enneigés dans les forêts desquels s’accrochent des nuages gris transmettent une sensation de fantastique et nous font comprendre pourquoi Bram Stocker a justement choisi cette région pour l’intrigue de son Dracula. En y roulant, on traverse de petits villages isolés de tout, où l’on se déplace en charrette et coupe l’herbe à la faux. On est en Europe, mais on a l’impression d’être déjà si loin !
Est-il-facile de camper ?
Oui. On trouve beaucoup d’endroits isolés en Roumanie. Dans la forêt, dans les champs etc.
À savoir : si vous bivouaquez, il faudra aussi sans doute composer avec les chiens errants qui sont ici en nombre.
Comment se procurer une carte SIM ?
On est en UE, votre SIM française fonctionne donc normalement.
Quelles langues parle-t-on ?
Le roumain et parfois le français.
Le roumain est une langue étonnante. A l’oreille, elle a très peu de liens avec les langues des pays voisins (le hongrois, le polonais, le russe, l’allemand… ) et sa prononciation est plus aisée.
Même s’il ne faut pas s’attendre à parler français à tous les coins de rue, le lien historique et culturel est fort entre nos deux pays et le français est une des langues principales étudiées à l’école. Dans les campagnes, compte tenu de l’importance de la communauté roumaine en France, il n’est pas rare de croiser des gens parlant français et ayant vécu en France il y a de cela quelques années.
Quelle est la monnaie ?
Le Leu
Est-il facile de payer par carte bancaire ?
Un peu comme pour la Hongrie, plutôt non dans les campagnes. Il est donc bon d’y faire des retraits importants si on choisi d’éviter les villes.
Est-il facile de trouver des magasins d’alimentation ?
Oui, sur le bord des routes. Ces magasins s’appellent des magazin mixt et comme leur nom l’indique, ils proposent d’un peu de tout : carte de téléphone, café, épicerie…
Est-il facile de trouver des magasins d’équipement ?
Je suis passé par très peu de villes, difficile donc de répondre, mais le pays compte des montagnes et des stations de ski. J’imagine donc qu’au moins à Bucarest, la capitale, on trouve des magasins d’équipement outdoor.
Le pays est-il sûr ?
Il y a les chiens errants, qui peuvent parfois être une vraie plaie quand ils se mettent à poursuivre le vélo en meute. Pour leur résister, une seule solution : s’arrêter, se dresser droit face à eux et faire mine de jeter quelque chose.
D’après une roumaine que j’ai rencontré en Allemagne, les rives de la mer Noire peuvent être des endroits dangereux notamment pour les femmes. On y commet aussi de petits vols.
Pour ma part, je ne m’y suis pas frotté et n’ai jamais ressenti de sentiment d’insécurité en Roumanie.
Comment sont les routes ?
J’y ai emprunté pas mal de chemins de randonnée, forcément cabossés. Les quelques routes sur lesquelles j’ai roulé étaient plutôt bonnes, sauf parfois dans leur section reliant deux villages.
Le pays est-il vélo-friendly ?
L’eurovélo 6 passe au sud, le long du Danube. Tout le nord, là où j’ai principalement roulé, est assez peu habitué au vélo et vous serez souvent salué par des regards amusés en traversant les villages.
Mon trajet en Roumanie
Je suis arrivé depuis la Roumanie, à Satu-Mare. J’ai ensuite rejoint Cluj-Napoca, la grande ville du Nord, puis Sighișoara, connue pour sa vieille ville. En quittant Sighișoara, je suis passé par la Transylvanie et le château de Bran (le château de Dracula), avant de rester quelques jours dans le parc national de Bucegi.
En quittant les Carpates méridionales, j’ai rejoint la plaine agricole du Danube inférieur et le point de frontière de Turnu Măgurele, au bord du Danube, en face de la Bulgarie.
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