Il n’est pas nécessaire de faire tous ses visas à l’avance, ne serait-ce que parce qu’à vélo, on ne maîtrise pas précisément le calendrier d’arrivée et de sortie d’un pays. Sans itinéraire bien précis, je suis parti sans visa pour mon année à vélo. En anticipant un peu, on peut faire les demandes de visa sur la route depuis les ambassades.
Pour l’Iran, j’ai fait ma demande à Athènes après avoir souscrit au Visa en ligne avec l’aide de l’agence affiliée à Caravanistan. À noter que j’ai rencontré des personnes qui avait souscrit sans agence de voyage et qui s’étaient vues refuser leur visa. Je recommande donc fortement de passer par ces services. Toutes les infos sont ici, sur le site de Caravanistan.
Pour la Chine, j’ai fait ma demande depuis Téhéran. Le visa chinois est un peu compliqué à obtenir et dépend de l’ambassade depuis laquelle vous faites la demande. À l’époque de mon passage, les demandes faites à Téhéran étaient plus facilement acceptées. Dans tous les cas, il faut présenter une réservation d’avion et des réservations d’hôtel pour la totalité de votre séjour. J’ai passé une après-midi complète à constituer mon dossier. Là encore, les infos fraîches sont sur Caravanistan.
Pour le Turkménistan, vous n’aurez droit qu’à un visa de transit de 5 jours + une taxe à payer en dollars à la frontière (pensez-y !). Le temps d’instruction est relativement long. Pour ne pas être bloqué à Téhéran (c’est en général là qu’on en fait la demande), il est possible de demander à retirer le document plus tard, à Mechhed, proche de la frontière.
Pour le Tadjikistan, l’ensemble des démarches se font en ligne. Si vous souhaitez passer par la Pamir Highway et rejoindre le Kirghizistan, pensez à faire une demande de laisser-passer pour le GBAO, la province autonome des montagnes du Pamir tadjik.
Pour le Vietnam, j’ai fait la demande depuis le consulat du Vietnam à Kunming. Le visa est arrivé en trois jours.
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