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Un voyage, c’est très personnel alors forcément, à chacun ses moments forts. Voici quand même une liste des endroits qui m’ont le plus surpris, subjugué, fasciné.
La Transylvanie, au nord ouest de la Roumanie
Initialement, la Roumanie n’allait être qu’un passage rapide. C’est une roumaine rencontrée en Allemagne qui m’a incité à passer par cette région et à ainsi éviter les rives du Danube, tout au sud du pays.
C’est ici que j’ai eu la sensation de vivre mon premier vrai dépaysement. J’ai traversé des villages perdus au creux de vallées forestières, reliés au reste du monde par des chemins de terre truffés de nids de poule. Les abords frontaliers de la Hongrie m’avaient déjà donné un avant-goût de ce que j’allais voir. La Roumanie que j’ai vue, c’est un endroit où le temps semble s’être suspendu : les rares maisons neuves sont bien souvent inachevées, mais toujours encloses par un portail somptueux (j’ai même vu un portail qui reprenait l’effigie de Versace) ; les autres maisons ne semblent jamais avoir été entretenues. Leurs murs s’effritent, leurs tuiles s’usent, mais toutes sont peintes de couleurs différentes donnant à fière allure à l’unique rue qui court au milieu des villages que j’ai traversés. Cette Roumanie là, c’est la Transylvanie, un territoire de légendes, un territoire magnifique, un territoire si loin mais si proche, coincé entre les monts des Carpates, qui occupe tout le quart nord-ouest du pays.
Quand on roule plus en avant vers le cœur du pays, pour monter sur les flancs des Carpates, la route de campagne serpente à travers champs et laisse de temps en temps voir au loin une chaîne montagneuse. Là-bas, c’est le domaine de Dracula, les pentes sont abruptes, les nuages s’accrochent aux cimes, le ciel prend des teintes métalliques.
Le petit Caucase en Géorgie
Un peu comme la Roumanie, je ne savais que peu de choses de la Géorgie et pour moi, ce petit pays n’allait être qu’une rampe d’accès à l’Iran. Au bout du compte j’y suis resté presque un mois et j’ai pu parcourir des morceaux de régions vraiment dingues. Une de ses caractéristiques, c’est que sa toute petite taille recouvre une très grande variété de climats. À vélo, c’est saisissant à voir. D’un climat plutôt océanique vers Batoumi, on entre dans du presque tropical en allant vers Kouaïssi, puis du continental quand on redescend vers Vardzia. Dans ce petit village se trouve un monastère troglodyte vraiment impressionnant, accroché sur les flancs d’une falaise qui surplombe une étroite vallée. En face, un plateau qui se dresse : c’est le petit Caucase qui s’annonce.
Là-haut, un petit village isolé et son église marquent l’entrée dans de gigantesques prairies où s’élèvent au loin quelques sommets. À partir de là, j’ai suivi des pistes à peine balisées à travers les prés et les bois. Parfois, je passais par de petits villages où je provoquais forcément l’étonnement avec mon vélo grinçant sur la piste accidentée qui servait d’artère principale. Vers Akhalkalaki, la grosse bourgade du coin, j’ai retrouvé un doux et lisse asphalte qui m’a donné du répit et où j’ai pu faire quelques courses avant de m’aventurer sur la section de ma carte où plus aucune route, pas même une piste, n’étaient représentées. Cheminant gaiement vers cette destination mystérieuse, un taxi m’arrête et me met en garde : si je continue dans cette direction, fini le bel asphalte ! Mais “no asphalte, no problem!” lui dis-je et je me rappelais aussi d’un mot que mon grand-père m’avait adressé : “ne demande jamais ton chemin à quelqu’un qui le connaît : il pourrait t’empêcher de te perdre”.
Je continue donc ma route sur un chemin de plus en plus chaotique, jusqu’à arriver à Andali, au pied du mont du même nom, dernier village avant la haute montagne inhabitée. Devant moi un ciel tourmenté dans lequel se découpent des pâturages fraîchement arrosés par la pluie, derrière moi le soleil qui commence à se coucher devant lequel quelques fins nuages s’étirent au-dessus des prés au milieu desquels je viens de pédaler. J’évite de peu l’orage mais essuie tout de même quelques gouttes lors de mon ascension. La piste est caillouteuse et avec la pluie mon vélo glisse sur chaque pierre à tel point que je dois mettre pied à terre pour finir l’ascension, non sans regret. Mais arrivé là-haut, quel plaisir ! Je dévalais la montagne dans l’herbe fraîche sans vraiment faire attention à la piste. Au loin, quelques troupeaux et leurs gardiens à cheval ou appuyés sur leurs longs bâtons et puis quelques tentes plantées à flanc de montagne desquelles s’échappe la fumée du poêle qui chauffe le refuge du berger. Le soleil commençait à se coucher et teintait ce spectacle d’une magnifique couleur alors que les nuages de l’orage se dissipaient doucement. Là, j’ai planté ma tente pour une nuit fraîche à laquelle le bruit des cloches des vaches a mis un terme. J’ai continué en dévalant la pente jusqu’au lac de Poka, baigné par la lumière matinale, pour finalement rejoindre la route asphaltée, non sans nostalgie. En me retournant, je pouvais adresser un dernier au revoir à ces montagnes recouvertes d’herbe où étaient encore accrochés quelques nuages, puis m’élancer pour les derniers 100km qui me séparaient de Tbilissi.
Pour aller plus loin, une partie de cet itinéraire est détaillée sur bikepacking.com/routes/caucasus-crossing.
La mythique Ispahan en Iran
En plein milieu de l’Iran, l’ancienne capitale Safavide est un miracle. Lorsque l’on monte sur les collines rocheuses qui l’entourent, il n’y a qu’un désert à perte de vue et pourtant, elle est là, riche, chatoyante, fraîche, agréable cette ville poumon battant de l’artisanat iranien, cité radieuse façonnée par ses constructeurs à l’image du paradis. C’est la seule ville du pays qui soit traversée par une rivière importante, le Zayandeh Roud. On y déambule dans les parcs, à l’ombre des arbres, on se perd dans les allées couvertes du bazar, à l’affut des odeurs d’épices et des mosquées plusieurs fois centenaires qui s’y cachent, le soir, on vient se rafraichir sur l’un des ponts à arches qui relient le centre au quartier arménien.
Au milieu de la ville, la place Naghch-e Djahan, chef d’œuvre architectural depuis lequel l’on n’entend ni ne voit la ville qui grouille pourtant tout autour, dans un tintamarre de klaxons. Lorsque j’y arrivai pour la première fois, le soleil était en train de se coucher et illuminait d’une lumière orangée la brique claire du bazar qui ceint la place en rectangle. Devant moi, séparée par des pelouses et un large bassin, la grande mosquée et ses quatre minarets derrière laquelle se dessinait la silhouette d’une montagne. Sur la gauche, la « mosquée des femmes », sans minaret mais au dôme recouvert d’une mosaïque bleue turquoise aux motifs floraux. Et à droite, le palais Ali Qapu dont les fines colonnes de l’imposante terrasse étaient alors parfaitement découpées par la lumière tombante du soleil.
J’ai passé deux semaines dans cette ville, hébergé par un ami qui tenait un magasin de tapis sur la place. Je passais mon temps à flâner entre la place et le quartier arménien, de l’autre côté du fleuve. Là, un dédale de rues et, au lieu de mosquées, des églises aux voutes richement décorées ; au lieu des appels à la prière, le tintement des cloches.
Au-dessus de la ville, un gigantesque parc, surplombé par une colline depuis laquelle on peut admirer l’étendue de la ville et porter le regard loin, jusqu’au désert qui s’arrête aux portes de la cité.
C’est ça Ispahan, un endroit qui inspire bon la déambulation. Si ce n’est pas un moment de cyclisme à proprement parler, c’est un de ces lieux qui a marqué mon voyage, un endroit où je laisse des souvenirs, des repères, une histoire.
La traversée du Tadjikistan
Du passage de la frontière à sa sortie, le Tadjikistan ne se passe pas de superlatifs. De bout en bout, j’ai été émerveillé par cet endroit dont j’avais à peine conscience de l’existence avant de partir mais où j’ai passé un peu plus d’un mois, de 1000 à 4655 mètres d’altitude. Le pays est constitué à 90% de montagnes pour 143 000 kilomètres carrés, soit en gros la moitié de la superficie de l’Italie. Au fin fond du monde, voilà où j’avais l’impression de me trouver. Même sa capitale, Douchanbé, parait coupée de tout.
De la frontière ouzbek à Douchanbé
En ces mois d’automne (j’y suis entré le 19 octobre), les arbres prenaient leur mue et venaient colorer le paysage par touches de rouge, d’orange et de jaune. Au petit matin ou lorsque le soleil se couche, la lumière chaude du soleil fait briller cette nature riche. Parfois, au loin, surgissent entre les peupliers et les pommiers les toits de quelques maisons. On y est bien reçu partout, des enfants qui déboulent sur la route au criant « hello », aux villageois qui n’hésitent pas à ouvrir leurs portes pour partager leur repas. Les intérieurs sont spartiates. Le premieroù je fus convié consistait en un petit 10 mètre carrés où se trouvaient un petit poêle et une table sur laquelle étaient empilés des monceaux de couvertures. Au mur, une télé diffusait un documentaire sur le folklore tadjike. Au sol, des tapis matelassés encadrant une petite nappe. Je m’y assis tandis qu’on apportait thé, pain, beurre et confiture d’abricot. Après le dîner, il a fallu réorganiser les tapis matelassés pour pouvoir transformer la pièce en chambre : deux tapis pour moi, un seul pour l’homme tandis que sa femme dormirait je ne sais où. Dans cette maison, outre le dénuement des pièces, pas d’eau courante. Les toilettes étaient un simple trou creusé dans la terre et pour sa “toilette”, l’homme se passa simplement un peu d’eau sur le visage, qu’il puisa d’un petit seau. Pas de lavage de dents, pas de lavage de mains, pas de douche… Il paraît qu’aucun touriste qui traverse le Tadjikistan n’en sort sans tomber malade. En voilà sans doute l’une des raisons.
Plus j’avançais vers Douchanbé, la capitale, plus la vallée se resserait et plus chaque virage et chaque petite côte m’offrait de nouveaux paysages dans lesquels m’élancer. Je voyais au loin mes premières montagnes enneigées et les regardait rêveur, pensant à tout ces hectares abruptes sur lesquels jamais homme n’a posé le pied. Autour de moi, de petit cours d’eau qui venaient alimenter la rivière que je suivais et les arbres multicolore continuaient de m’enchanter. Finalement vint l’ascension, la vraie, celle qui allait me faire passer sur l’autre versant, le long d’un autre cours d’eau qui allait me mener jusqu’à la capitale tadjike. Arrivé en haut, je me suis retrouvé face à un tunnel où un soldat m’indiquait que je n’avais pas le droit de le traverser en vélo. J’ai entendu parler de ce “tunnel de la mort” : 5 kilomètres non ventilés, non éclairés, sur une étroite bande d’asphalte où des camions remplis de charbon se croisent à vive allure. C’est d’ailleurs dans l’un de ces camions que je traverserai le tunnel, après que nous nous soyons mis à 5 pour hisser dans le benne mon vélo chargé de ses bagages. Arrivé de l’autre côté, je pouvais enfin me remettre en route et descendre sans m’arrêter jusqu’à Douchanbé, sous la pluie…
Douchanbé, c’est donc la capitale de ce petit pays d’Asie Centrale. À part servir d’étape aux amoureux de la nature qui vont et viennent des montagnes du Pamir, elle n’a pas grand intérêt touristique, mais ce n’est pas pour me déplaire. Il n’en reste que la ville est agréable avec ses nombreux parcs et ses larges trottoirs. En bonne capitale post soviétique, on y croise pas mal de monuments à la gloire des héros nationaux et autres personnages illustres. Le président, Emomali Rahmon, se trouve partout en photo et souvent c’est la même photo de lui que l’on retrouve grossièrement détourée sur des fonds différents : champs, montagnes, bâtiments…
Au départ de Douchanbé
À une centaine de kilomètres après Douchanbé, la route bifurque : à gauche direction le Kirghizistan en évitant la haute montagne, à droite, direction Khorog en suivant la M41, dernière étape avant de monter à 4 000m sur le plateau du Pamir. Avec Pablo, un cycliste rencontré sur la route, on sait que c’est en allant à droite que nous passerons par les plus beaux endroits. Sitôt avons-nous bifurqué que la route se dégrade : nids de poule, asphalte arraché par les camions, passages de cours d’eau, cailloux, terre, boue… C’est ce qui sera notre quotidien jusqu’aux pieds du plateau du Pamir : pendant une petite dizaine de jours on sillonne donc cette ancienne route assez peu fréquentée mais si belle ! À mesure que nous avançons, la très haute montagne est à l’approche et des cimes enneigés se découpent derrière les arbres d’automne. On passe après la « haute saison » des cyclistes et on est donc presque seuls ici. J’ai ce sentiment que jamais je n’ai encore ressenti jusque là dans ma vie : celui d’être loin, loin dans le monde, loin dans la civilisation, dans une province reculée, coupée du monde et ignorante de ses tourments.
Ça monte, ça descend et ça fatigue énormément, mais on ne cesse de s’émerveiller de cette région si belle où seule cette étroite route sur laquelle nous progressons difficilement témoigne des efforts de l’humanité pour peupler cette région, où nous passons de longues heures sans jamais passer par un village, où toutes les 10 minutes, nous nous arrêtons pour contempler le spectacle et prendre quelques clichés. Devant nous, il y a, on le sait, une ascension difficile sur cette route rocailleuse où on dérape dès que l’on monte en danseuse ; un petit col à plus de 3200 mètres d’altitude avant de descendre sur Kalai-Khum, sur la frontière avec l’Afghanistan.
L’ascension va durer 5 heures en comptant les quelques pauses. D’abord ces magnifiques arbres d’automne nous tiennent compagnie, puis la rivière se mu en simple ru et la végétation devient de plus en plus basse avant de se dérober complètement et de laisser place à de verts pâturages recouverts d’une neige éparse. On avance chacun à notre rythme. À mesure que je monte un épais brouillard nimbe mon parcours et ne m’offre que de très rares occasion d’y voir clair. De la journée, je ne croiserai presque personne sinon quelques ânes et quelques vaches. Derrière moi, cette vallée que nous quittons et au-dessus de moi, un ciel blanc qui présage de la neige là-haut. Et quand enfin je verrai peint sur un abris « 3258,2 » je pousserai un grand cri de joie et irai immédiatement m’y abriter. Il y a du vent, il neige, il fait froid, mais je suis heureux ! En attendant Pablo, je me prépare pour la descente : quelques couches supplémentaires pour affronter le froid et la pluie, le Snickers d’usage et quelques tartines.
Là-haut, on commence par suivre le cours de la jeune rivière qui ira plus loin se jeter dans le Panj. Elle sillonne dans un parterre d’herbe planté de rochers avant de déboucher sur un flanc de montagne à pic où l’on voit quelques centaines de mètres plus bas la route abîmée serpenter à perte de vue, sur des pentes vertigineuses. La descente durera 4 heures, les mains crispées sur les manettes de frein, le regard à l’affût de tous les obstacles qui secoueraient trop le vélo et endommageraient les roues. Elle est magnifique cette descente. C’est l’entrée dans la province autonome du Haut-Badakhchan (GBAO), tellement plus sauvage. Jusqu’à Kalai-Khum, on ne passera par aucun village, sinon un checkpoint militaire où nous devront montrer notre laisser-passer pour le GBAO. On arrivera de nuit à Kalai-Khum, soulagés mais euphoriques de cette journée titanesque.
À Kalai-Khum, on trouve un endroit où dormir avec vue sur l’Afghanistan. On s’y reposera deux nuit avant de reprendre la route le long du Panj, frontière naturelle qui sépare les deux pays jusqu’à la Chine. Pendant 4 jours, nous avançons dans un monde de plus en plus reculé où de plus en plus de longues barbes naissent sur les mentons. La vallée encaissée ouvre parfois sur un bras plus large du fleuve ou se resserre si fortement que nous ne sommes qu’à quelques encablures de l’Afghanistan, séparés pour le cour d’eau tumultueux. Côté Afghan, les villages ne sont peuplés que de quelques maisons en terre reliées les unes entre les autres par une étroite piste caillouteuse à côté de laquelle notre M41 est un luxe suprême ! Nous pouvons distinctement entendre les bergers afghans diriger leur troupeau de chèvres à flanc de montagne, les enfants jouer et nous saluer à grands cris, les rares 4×4 klaxonner les groupes d’écoliers qui vont ou viennent de l’école. Un soir, on sera même surpris par un appel à la prière dans un village suspendu à flanc de montagne se trouvant juste en face de nos tentes. Nous montons ainsi, tout doucement, le long du fleuve, sur cette route chaotique qui monte et descend et nous fait gravir des dénivelés supérieurs à 2 000 mètres chaque jour. Ici, il n’y a que cette route. Partout, il y a des pentes raides au-dessus desquelles jaillissent des pics et des monts enneigés, magnifiques, magiques, vertigineux. Bientôt nous les cotoierons. Et à notre hauteur, toujours ces arbres d’automne qui font une si belle composition avec ces montagnes blanches couronnées de nuages se découpant dans le ciel bleu. Plus les jours avancent, plus ils laissent tomber leurs feuilles qu’une brise dépose dans un parterre multicolore ou dans le petit ruisseau d’eau claire qui coule là, entre les rochers. On n’échappera pas à quelques journées pluvieuses et éprouvantes, mais la beauté de ce qui nous entoure l’emportera toujours sur la difficulté des conditions… Et au fond de nous, nous savons bien que d’autres moments difficiles nous attendent là-haut, à 4 000 mètres.
Arrivés au village de Rushon, on sent bien que ça y est, on y est dans les contreforts de ce vaste plateau du Pamir. On est à 2 000 mètres, l’air est plus frais et tout autour de nous il n’y a que pics enneigés. C’est là que nos chemins se séparent. Pablo ira donc sur une partie plus froide et plus reculée du plateau du Pamir, le long de la rivière Bartang. Pour ma part, je suivrai la M41 tout du long. Je laisse donc Pablo à Rushon et continue ma route à Khorog, capitale du GBAO, où la présence militaire est renforcée pour éviter toute dissidence suite à des échauffourés en 2012. Ici, on est d’abord pamiri. On ne parle d’ailleurs pas ce dérivé du farsi qu’est le tadjik mais un dialect bien local et on revendique fièrement l’esprit montagnard. Khorog est le centre névralgique de la province et en pleine journée, l’agitation est intense autour du bazar. On y vient des quatre coins du GBAO pour y trouver tout et n’importe quoi, mais surtout tout ce qu’on ne trouve pas partout ailleurs : quincaillerie en tout genre, vêtements, fruits et légumes variés et frais, pièces détachées de voiture, literie… J’y trouve de quoi traverser le froid des nuits là-haut sur le plateau : une énorme couverture qu’il faut encore que j’arrive à placer sur mon vélo, un rouleau de matériau isolant pour le sol de ma tente, d’épaisses chaussettes en laine, des gants fins, des chaussons fourrés… Mais rien pour mon vélo. Il faudra que je me rende à un autre bazar pour trouver un nouveau pneu arrière et remplacer celui qui m’a fait de nombreuses fois défaut sur la route depuis Douchanbé.
Quand à ma traversée du plateau du plateau Pamir, je vous invite à aller jeter un oeil ici.
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