Sommaire
Je suis parti de France sans idée très précise de mon itinéraire. Je l’ai façonné au fil de mes rencontres, de mes envies et des opportunités qui se présentaient. C’est certainement ainsi qu’il faut appréhender un tel voyage : ne pas tout prévoir, mais avoir une vague idée d’où l’on veut aller.
Initialement parti pour rejoindre l’Iran, j’ai fini par pousser jusqu’au Japon, en prenant certes quelques raccourcis. Une fois au Japon, je me suis rendu au Mexique, mais l’épidémie de coronavirus se développant, je n’ai pas pu y voyager et je suis rentré à Paris.
Europe
Depuis Paris, j’ai rejoint l’Eurovélo 6 à Dole via l’Yonne et le Morvan. Je l’ai suivie jusqu’à Budapest. Là, j’ai décidé de rejoindre la Transylvanie en Roumanie puis de rouler jusqu’au point le plus au sud de l’Europe : la Crète. C’est une île difficile à vélo : très escarpée et très venteuse, mais cela vaut tellement le coup !
De là, j’ai pris un ferry pour l’île de Rhodes avant de rejoindre le sud de la Turquie.
Caucase et Asie Centrale
Arrivé en Turquie via Rhodes en Grèce, j’ai en gros tracé une diagonale pour rejoindre la frontière géorgienne au nord-est, en passant par la Cappadoce au milieu du pays. Une fois arrivé en Géorgie, j’ai passé une dizaine de jours à Tbilissi avant de repartir pour rejoindre l’Iran via l’Arménie.
J’ai passé deux mois en Iran dont 2 semaines à Ispahan et 10 jours à Chiraz. Je suis arrivé par la ville de Tabriz, avant de rejoindre Téhéran où j’ai fait ma demande de visa pour la Chine et le Turkménistan. Une fois quitté Téhéran, j’ai rejoint Kachan, Ispahan, Yazd, Shiraz puis Kerman. Toute la zone où j’ai roulé est un grand désert, parsemé de villes bâties sur des oasis.
J’ai quitté Kerman en train pour rejoindre Mechhed au Nord, près de la frontière turkmène car mon visa allait expirer.
Une fois au Turkménistan, l’hiver approchant, j’ai décidé de prendre un train pour directement rejoindre l’Ouzbékistan, à Boukhara. J’ai ensuite rejoint Samarcande, dernière ville avant le Tadjikistan où, à partir de Douchanbé, j’ai roulé sur la M41, autrement appelée la Pamir Highway, qui m’a emmené jusqu’en Chine, via le Kirghizistan.
Asie
Une fois arrivé à Kachgar en Chine, j’ai décidé de prendre un train direction le sud du pays pour retrouver des températures plus clémentes. Je venais de rouler dans la très haute montagne en plein mois de novembre. De là, j’ai roulé jusqu’à Hanoiï au Vietnam avant de prendre un bus pour Ho-Chi Minh ville où j’ai retrouvé ma famille pour les fêtes. De Ho Chi Minh, un vol m’emmenait au Japon où j’ai passé presque deux mois dont trois semaines à Tokyo. J’en ai profité pour aller à Hokkaido, skier sur la fameuse poudreuse japonaise, après avoir roulé de Tokyo à Fukkuoka.
J’ai enfin pris un vol pour Mexico où j’ai dû rapidement trouver un endroit pour me confiner, avant de rentrer en France.
Pour l’ensemble des cartes de cet article, © Openstreetmap France
Données © les contributeurs OpenStreetMap
Wow je suis admirative !!!!! Je suis aussi randonneuse accompagnée de mon mari mais pour l’instant ne parcourons que la France. ( Elle est magnifique !!!! 😉 ) Mais je rêve de grandeur, d’espaces. Tu me fais rêver Damien !!!! Au plaisir de te lire . Chrystel.