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Minuscule pays du Caucase, coincé entre la Turquie, la Russie et l’Iran, aspirant à s’ouvrir à l’Union Européenne, colonisé par les nouvelles routes de la soie chinoises, la Géorgie est une terre d’influences au territoire riche offrant une très grande diversité de paysages, un vrai régal à vélo ! Entre la forêt quasi tropicale du sud-ouest, les montagnes alpines au nord, les plaines plus continentales au sud-est, il y a vraiment de quoi faire et parcourir ce pays à vélo est un vrai bonheur. C’est aussi un grand pays de vin et de gastronomie ! Bref, une étape incontournable où j’ai vraiment été agréablement surpris chaque jour.
Est-il-facile de camper ?
Si la Géorgie est petite, son territoire n’en regorge pas moins d’innombrables endroits tranquilles où planter sa tente.
Comment se procurer une carte SIM ?
En Turquie, j’avais croisé d’autres cyclos qui m’avaient donné leur SIM. Ils l’avaient achetée à la frontière. Elle se recharge facilement dans les petits magasins de bord de route où vous prendrez l’habitude de vous arrêter.
L’opérateur : Beeline (aussi implanté en Arménie)
Quelles langues parle-t-on ?
À Tbilissi et Koutaïssi, vous pourrez facilement parler anglais avec les Géorgiens. Mais dans les campagnes, attendez-vous à avoir du mal à vous faire comprendre. On y parle Géorgien, ou russe à la rigueur.
Faut-il un visa ?
Non.
Quelle est la monnaie ?
Le Lari.
1€ = 4 lari
Bon à savoir : vous pourrez aussi y retirer des dollars, qui vous seront très pratiques dans la suite de votre voyage.
Est-il facile de payer par carte bancaire ?
Oui, même dans les petites échoppes de bord de route.
Est-il facile de trouver des magasins d’alimentation ?
Le long des routes, vous trouverez de nombreux petits magasins qui vous seront très précieux. On y trouve café, boissons, produits alimentaires de base ainsi que toute une gamme de services allant de la recharge de crédit téléphonique à l’achat de tickets de transports.
Est-il facile de trouver des magasins d’équipement ?
Oui, mais seulement à Tbilissi. C’est d’ailleurs le dernier vrai magasin d’équipement « outdoor » que vous trouverez avant la Chine.
Autrement dit, si vous planifiez de traverser le plateau du Pamir et qu’il vous manque de l’équipement, c’est à Tbilissi qu’il faut faire vos achats.
Le magasin où j’avais été : Salewa Store Tbilissi, tenu par un anglais qui s’est arrêté là lors de son trip.
Le pays est-il sûr ?
Globalement oui. Mais rappelez-vous bien que le pays fut envahi par la Russie en 2008. Les relations avec son géant de voisin ne sont donc pas au beau fixe.
Comment sont les routes ?
La Géorgie est une terre d’influence Russo-Sino-Américano-Européenne. Chaque puissance investit dans les infrastructures et notamment la rénovation ou la création de routes. Vous roulerez donc principalement sur des routes toutes lisses, même si en 2019, quand j’y suis passé, il n’était pas rare de tomber tout d’un coup sur un chemin de terre.
Le pays est-il vélo-friendly ?
On va dire que vue la taille du pays, les gens sont relativement habitués aux vélos, mais il faut globalement faire gaffe aux voitures.
Mon trajet en Géorgie
Je suis entré par la Turquie, au poste de Batoumi. Puis Koutaissi, Vardzia, Tbilissi et l’Arménie.
Certain•e•s choisissent d’aller directement à Vardzia depuis Batoumi, par le col de Goderdzi puis de rejoindre Tbilissi.
La route après Vardzia vous emmène dans des prairies sans routes ou presque, un très beau moment à passer loin de tout. Pensez simplement à faire le plein de provisions. Ici, j’avais suivi une partie du trajet bikepacking.com « Caucasus Crossing« .
Tbilissi est un repère de cyclistes : c’est là que de nombreuses routes se croisent, que les voyageurs viennent de l’est ou de l’ouest. C’est là aussi que beaucoup planifient la suite de leur itinéraire : certains iront par l’Iran, ceux qui ne peuvent s’y rendre iront ensuite au Azerbaïdjan prendre un ferry à travers la Caspienne pour rejoindre le Kazakhstan.
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