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Au long cours comme sur une semaine, le rituel du soir est tout aussi important que la journée que vous venez de passer. Vous montez votre campement, vous faites à manger puis vous vous écroulez et dormez d’une traite jusqu’au petit matin. Il est donc primordial d’être bien équipé•e pour ce qui est votre seconde maison tout au long de votre voyage.
La check-list de mon matos de bivouac
- Tente : MSR Hubba-Hubba NX
- Sac de couchage : Valandre Mirage 3/4
- Sac à viande : Sea to Summit Reactor Thermolight Extreme
- Tapis de sol : Thermarest Z-Lite (pratique sur des trips courts, peu confortable au long cours… A la longue, je l’ai utilisé en banc ou seuil de tente)
- Matelas gonflable : Forclaz Trek de Decathlon (préférer le Sea To Summit Ultralight)
- Réchaud : Optimus Nova qui fonctionne avec de l’essence ou du gaz. Un réchaud gaz peut aussi tout à fait faire l’affaire
- Popotte MSR
Comment bien choisir sa tente ?
C’est un petit budget c’est sûr, mais il ne faut pas lésiner sur la qualité.
Quelques tips pour choisir : La tente doit être légère, facile à monter seul•e, avec double toit et de préférence autoportante.
Auto-portante ? Oui, c’est quand vous pouvez monter votre tente sans avoir à planter de sardines. Seules les baleines suffisent à tenir la structure.
Forcément, il n’y a pas 36 solutions et LA référence adoptée par quasiment tous les cyclovoyageur•ses que j’ai rencontré•e•s, c’est la MSR Hubba Hubba NX d’une capacité de 2 places.
Pourquoi deux places ? Parce que c’est votre maison pour un moment et pour des voyages sur plusieurs mois, vous préférerez dormir avec un peu de place plutôt que dans une tente sarcophage.
Bien sûr, si vous êtes en mode bikepacking de l’extrême, optez pour une tente tunnel.
LA référence : la MSR Hubba-Hubba 2 places mais pensez à partir avec la bâche de protection !
Et pour geeker de la tente comme un grenoblois, allez faire un tour sur tomsbiketrip.com
Comment bien choisir son matelas ?
Ne pas lésiner sur le dodo !
Le mieux, c’est d’investir dans un super matelas gonflable et compact. La référence utilisée par beaucoup de cyclistes au long cours, c’est le Sea to Summit Ultra light sleeping mat
Pour ma part, je suis parti plein insouciance avec un simple Thermarest Z-Lite (en accordéon). Au bout de trois mois, je commençais à avoir besoin d’un peu plus confortable et je me suis équipé chez Decathlon du matelas gonflable compact de Trek.
Tout au long du voyage, j’ai conservé les deux, le Thermarest étant par ailleurs très pratique pour la sieste du midi ou tout simplement servir de seuil à la tente.
En bonus, pensez à prendre un coussin gonflable
Comment bien choisir son sac de couchage
Il faut trouver un compromis entre son efficacité contre le froid et la place qu’il occupe dans vos sacoches.
Ne sachant pas vraiment où j’allais passer ni quand j’allais y passer, j’ai opté pour un sac de couchage 3 saisons (c’est un peu comme choisir le bac ES en Première au lycée), le Valandre Mirage 3/4 fourré de plumes d’oies des Landes (rien que ça).
Attention, les tests de Valandre indiquent une limite extrême à -23°C. Autrement dit, vous ne pourrez pas dormir par -23 avec ce duvet… Et je peux en attester ayant plutôt souffert du froid dans l’hiver du Pamir ! En temps voulu, vous compléterez idéalement votre équipement par un duvet spécial grand froid que vous revendrez sur la route. Si vous allez dans le Pamir en automne/hiver (ce qui fut mon cas), pensez surtout à vous équiper à Tbilissi. Passée cette ville, il vous sera très compliqué de trouver le bon duvet. Même à Douchanbé, la capitale du Tadjikistan, je n’ai rien trouvé et j’ai dû m’acheter des couvertures énormes dans un bazar.
Pour des raisons d’hygiène et pour gagner quelques degrés, complétez votre équipement par un sac à viande. Je suis parti avec le Reactor Thermolight Extreme de Sea To Summit
Comment bien choisir son réchaud ?
Qui dit bon dodo, dit bon repas. Et qui dit bon repas, dit réchaud solide et efficace.
On m’avait recommandé de partir avec un réchaud permettant d’utiliser à la fois du gaz et de l’essence, l’essence étant supposément plus facile à trouver sur la route. Alors, c’est vrai, mais vous trouverez aussi du gaz relativement facilement (c’est sûr, pas aux stations essence, mais dans les auberges de jeunesse, dans les grandes villes, etc. Toute la question étant d’être suffisamment prévoyant).
J’étais parti avec l’Optimus Nova, mais le brûleur s’est détérioré avec le temps et il prend une place certaine dans les sacoche. Et c’est sans compter l’odeur de l’essence qui embaume.
Au Japon, j’ai fini par craquer et à acheter un Primus à gaz uniquement, ultra compact. La marque en propose de nombreux sur son site.
Attention : en choisissant votre brûleur gaz, si vous vous trouvez en France, veillez bien à ce que l’embout soit à vis. C’est la norme internationale, utilisée partout sauf en France.
Pour la popotte, je suis parti sur une combinaison en titane de MSR avec deux casseroles de taille différentes, qui m’ont aussi servi de poêles à frire. Idéalement à compléter par une petite tasse en titane que vous accrocherez à votre vélo (MSR en fait de très bien).
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