Le vélo est une activité solitaire, qu’on la pratique à plusieurs ou en solo. Et voyager seul•e de par le monde peut paraître dangereux a priori si bien que certain•e•s préfèrent rouler à plusieurs autant que possible, quitte à vivre chacun sa vie en journée et à se retrouver le soir : les accidents sont vite arrivés, des problèmes de violence, de vol autour du bivouac, en ville… Mais en un an sur la route, je n’ai jamais eu aucun problème. Ni moi, ni les autres voyageurs et voyageuses que j’ai pu rencontrer. Les accidents restent rares, les agressions aussi.

Oui, seul•e, vous êtes peut-être une cible plus facile pour une personne malveillante, mais je n’ai jamais eu peur, je ne me suis jamais senti menacé, alors même qu’on m’avertissait souvent du danger qui guettais dans la région vers laquelle je me dirigeais. En Turquie, on me mettait en garde contre les Kurdes, en Iran contre les habitants de tel ou tel quartier… Voyagez donc en toute conscience, mais sans naïveté !

Après, on ne va pas y aller par quatre chemins, on est sans doute plus vulnérable quand on est une femme.

Mais,

• Peu de temps avant que j’arrive en Iran, un homme s’est fait attaquer à son bivouac
• Il y a quelques solo-aventurières qui parcourent le monde à vélo, même les pays les plus difficiles : remoteana, nadia kustlotian…

Bref, comme chez vous, il est rare de se faire agresser et l’agression vient sans doute quand on prend des risques inutiles. En revanche, vous vous ferez peut-être arnaquer si vous n’êtes pas assez vigilant•e, mais ça, c’est de bonne guerre.

Le plus gros risque en voyage solo et a fortiori à vélo, c’est l’accident de la route. Ne déconnez donc pas, ne prenez pas de risques inconsidérés seul•e au milieu de nulle part et prévoyez un casque et un petit rétroviseur.