Mon vélo pesait entre 40 et 50 kilos chargé avec l’essentiel du poids sur l’arrière. On s’y habitue assez vite et au fond, sur de la longue distance, le poids compte assez peu. En revanche, il faut veiller à bien répartir le poids à l’avant, à l’arrière et sur les côtés afin d’avoir un bon équilibre. L’inconvénient d’un vélo lourd, c’est aussi que, quand il s’agit de le pousser dans une montée ou de le porter pour contourner un obstacle, il faut y mettre du sien. Parfois, il faut même tout décharger pour recharger une fois l’obstacle passé.
Sur des distances plus courtes, on peut considérablement réduire le chargement et notamment, si la météo le permet, se passer d’un éventuel équipement contre le froid ou contre le pluie. Certains optent pour des expéditions ultralight et comptent le moindre gramme, un peu dans la veine des ultra-cyclistes de la Transcontinental Race. Dans ce genre de cas de figure, on recherche à la fois la performance, mais aussi l’accès à des zones plus compliquées, plus sauvages et plus isolées. Un vélo plus léger, c’est aussi un vélo que l’on peut porter longtemps plus facilement, pour passer une rivière, des rochers… On rejoint là tout l’univers du bikepacking et du gravel mis à l’honneur sur le site bikepacking.com, par ailleurs très bien fait pour la recherche de traces GPS, l’info sur des équipements, etc.
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